Jeux - Grand Theft Auto IV

Impossible de passer à côté de ce titre qui fait frémir plusieurs milliers de fans rien qu’en prononçant ses initiales. GTA IV, quatrième volet de la licence à succès des Grand Theft Auto avait tenu en haleine tous les inconditionnels du genre jusqu’à sa sortie. Test du titre le plus attendu de l’année 2008 (version Xbox 360).

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Dix ans après le premier GTA, GTA IV est le premier épisode à arriver sur les consoles nouvelles générations. Le potentiel est donc énorme du fait que la Xbox 360 ainsi que la Playstation 3 offrent une puissance de feu permettant de faire tourner de très gros jeux. Rockstar l’a très bien compris, et bien que prévu initialement pour octobre 2007, ce n’est qu’en avril 2008 que nous découvrons ce nouvel opus next-gen. Six très longs mois d’attente supplémentaire pour les fans, mais nécessaires pour pouvoir atteindre leurs objectifs.

Dans ce nouvel opus, vous évoluerez au cœur de Liberty City une ville fortement inspirée de New York. Ici, tout est grand et tout paraît réel. Nous sommes plongés dans une immense mégapole donnant l’impression qu’une vraie vie habite cet univers. Les gens marchent, se baladent, font leurs petits footing, la circulation est présente et est différente selon les lieux. De plus, il y a un moteur météorologique très impressionnant nous permettant de découvrir un Liberty City ensoleillé ou alors sous un orage foudroyant. En parcourant cette immense carte, vous y verrez diverses subtilités de la vie quotidienne car ici, chaque détail compte, rien n’est laissé au hasard. Ajouter à cela des graphismes irréprochables pour un tel travail et nous atteignons le summum.

Qui dit nouvel opus dit nouveau gameplay. En effet, ce quatrième épisode était l’occasion de mettre un coup de jeune au gameplay des GTA. Le système de tir a donc été revu. Ici, c’est désormais la vue épaule accompagnée d’un système de couverture. Jouissif lors des phases d’affrontement où vous pourrez user de votre talent en alternant couverture et tir voir tir à couvert (visée moins précise cependant). La visée automatique simplifie énormément les choses, il vous suffira de presser la gachette pour voir votre arme pointée sur le premier adversaire à portée de main. Bien qu’efficace, il peut devenir un fardeau lors d’affrontement avec un nombre élevé d’ennemis. Car du fait qu’il puisse choisir sa cible, et pas forcément la votre, vous risquez d’être confrontée à des situations embarrassantes en visant la mauvaise personne. De plus, il peut s’avérer parfois difficile de quitter son lieu de couverture ou de plonger vers un autre, l’IA ne sachant pas trop parfois notre objectif réel.

Parce qu’il faut bien évidemment se déplacer dans cette carte gigantesque, un gros travail a été réalisé sur les véhicules. Chaque voiture a une façon spécifique de se déplacer : vitesse, taux de dégâts mais aussi le poids, qui joue un rôle important lors des phases de dérapages, pouvant emporter le véhicule en tête à queue s’il n’est pas maîtrisé. Cela nécessite donc un moment d’apprentissage, d’autant plus que la conduite est assez compliquée pour les premiers kilomètres.

Enfin, le téléphone portable va changer totalement votre façon de jouer. Tout nouveau, il sera la clé pour vous dégoter des armes pas chères, pour pouvoir effectuer certaines missions, voire pour aller vous divertir avec vos amis. Après s’être extasié devant la beauté de ce titre et sur ce gameplay retravaillé, venons-en au scénario, qui reste quand même un point important pour un jeu vidéo afin que le gamer reste accroché au titre. Dès le lancement du jeu, le ton est donné. Une cinématique vous plonge directement au cœur de l’histoire quand Niko Bellic, le héros de cette aventure, arrive à Liberty City. Venu rejoindre son cousin, il imagine découvrir ce qu’on appelle le rêve américain, la vie parfaite (voitures de luxe, filles à gogo, etc…). Au fur et à mesure du jeu pourtant, notre personnage comprendra que la vie est bien différente de ce qu’il avait imaginée et plongera lui aussi dans cette spirale infernale des guerres entre la mafia, les gangs et les petits groupes qui veulent s’imposer.

Cependant, notre cher héros arrive à Liberty City avec un but bien précis, et il faudra enchaîner les activités pour pouvoir avancer dans sa quête initiale. Et c’est là que ça péche, car si les missions sont très nombreuses, elles n’en restent pas moins peu diversifiées. Après en avoir fait un certain nombre, vous aurez sûrement l’impression d’avoir un peu parcouru l’univers de GTA IV. Bien que différente par l’histoire, les missions n’en restent pas moins assez similaires par rapport aux précédentes. Cependant l’environnement dans lequel nous évoluons est très varié, permettant de casser cette lassitude qui pourrait s’installer chez certaines personnes.

- Bande son : 19/20
- Jouabilité : 17/20
- Graphismes : 19/20
- Durée de vie : 18/20

Battant déjà des records de ventes, Rockstar peut être fier une nouvelle fois de plus d’avoir pondu un hit incontournable. GTA IV reste le premier épisode next-gen de cette licence et franchit déjà un très grand pas dans le domaine du jeu vidéo. Cependant de nombreuses améliorations peuvent encore être apportées aux futurs titres notamment au niveau des phases de tir parfois perfectibles, ou encore de la diversité des missions. GTA IV n’en demeure pas moins un excellent titre à se procurer les yeux fermés. | 5/5 - tête de tigre |